Habituellement, l’heure des bilans et de résolutions arrive en fin d’année. A l’université, cela arrive à la fin de l’année académique, qui est différente de l’année calendrier.
Quand on travaille sur des projets, l’heure du bilan est tous les jours.
J’ai écrit la semaine dernière un article bilan/ présentation pour un projet sur lequel je travaille pour le site de mon institution et je me suis rapellé pour la nième fois, que mon propre site est resté sans nouvelles depuis un bon moment. Et ce n’est pas faute d’activités. Au contraire…
Comme tout le monde, je fais beaucoup de choses, sans en parler publiquement, ou en tout cas, pas assez. Un tweet par ci, une publication LinkedIn pas là, le temps presse et il faut avancer. Le travail de communication est un travail en soi et ce n’est pas les Community Managers qui vont me contredire.
Je me dis, depuis quelques mois déjà, que j’aimerais communiquer plus sur mon travail, les tâches, les missions et les événements auxquels je participe. Je crois que cela pourrait vraiment aider à faire comprendre mon rôle dans la grande maison qu’est l’université.
Probablement que les gens se demandent à quoi ça sert un ingénieur pédagogique, qu’est-ce qu’il peut apporter plus aux enseignants, qui de toute façon construisent leur cours en parfaite autonomie et liberté pédagogique.
Est-ce qu’il y a des améliorations qui peuvent être apportés ? Est-ce que les enseignants toquent à la porte de l’ingénieur pour demander conseil ? Est-ce que l’ingénieur fait la même chose qu’un conseiller pédagogique ? Est-ce que faire de l’ingénierie pédagogique nécessite des connaissances, des savoir-faire, des compétences spécifiques ou n’importe qui peut s’improviser ingénieur ou conseiller pédagogique ?
Les questions sont nombreuses et je me rends compte que la tâche peut être assez importante. Les associations professionnelles ont déjà commencé ce travail, je vais y contribuer aussi.
Tous les auteurs s’accordent sur ce point : la figure professionnelle des ingénieurs pédagogiques demeure aujourd’hui encore mal définie.
Peraya, 2021
Moi, mois par mois
2023 a été une année très riche. Le début de l’année coïncide à peu près avec mon arrivée à la Direction des Pédagogies Innovantes à la fin du projet HyPE-13.
Deux personnes ont quitté l’équipe très vite après mon intégration dans le service et leurs tâches ont été dispatchés entre les collègues.
J’ai été plongée tout de suite dans la préparation des formations « Initiation à la pédagogie universitaire » pour les doctorants, dans l’animation du projet La FaBrique, ou l’organisation de la Journée de la Pédagogie Universitaire.
En début de l’année, j’ai participé au Colloque dédié à l’Hybridation qui s’est tenu à Paris le 18 et le 19 janvier. Ensuite, j’ai participé au colloque QPES qui a été organisé par l’Université de Lausanne (Suisse) entre 5 et 9 juin. Finalement, j’ai représenté La Rochelle Université dans la formation des formateurs organisée à Nicosie entre 17 et 19 octobre pour l’alliance EU-Conexus par la Teaching Academy et notre partenaire, Frederick University de Chypre.
Je vais écrire un article et vous allez pouvoir découvrir, derrière chaque photo du mois une action, un événement ou une mission spécifique de ma profession.
C’est parti !